Le club des 27 : le mythe morbide des stars de la musique

 

almanaquedelrock.com

 

A la fin des années 60 et au début des années 70, une série de grands noms de la musique meurt brutalement. Seulement, ces artistes ont une particularité commune : ils sont tous morts à 27 ans. Le public alors endeuillé, fait rapidement le rapprochement et en vient à se poser des questions : est-ce une simple coïncidence ? Est-ce qu'il existe une malédiction qui ferait mourir les artistes à 27 ans ? Le Club des 27 : un mythe ?

 

Tout commence le 3 juillet 1969 avec Brian Jones, fondateur des Rolling Stones. A cette époque, il était déjà écarté du groupe. Ses addictions devenaient omniprésentes et entravaient la vie du groupe. Il est retrouvé mort au fond de sa piscine, tué par la drogue, l’alcool et les somnifères. Les fans pleurent la mort d'un grand de la musique.

A partir de ce moment, ce sont deux années de malheur qui vont suivre.

 

Le 18 septembre 1970, Jimi Hendrix. Il s'est très probablement asphyxié dans son vomi à la suite d'une overdose de médicament et d'alcool.

 

Le 4 octobre 1970, Janis Joplin. Elle est retrouvée morte à la suite d'une overdose d'héroïne.

 

Le 3 juillet 1971, Jim Morrison. Le leader des Doors est officiellement mort d'un arrêt cardiaque, mais sa mort est surtout liée à une consommation élevée de drogues et d'alcool.

Les fans ont été profondément marqués par l'enchaînement soudain des décès. C’est l’émergence du club. 

 

La mort du chanteur de Nirvana déclenche la naissance officielle du Club des 27. Le 5 avril 1994, Kurt Cobain est retrouvé mort chez lui avec une balle dans la tête avec, à ses côtés, une lettre de suicide.

 

Aussi appelé le Forever 27 Club ou 27 Club, celui-ci va devenir un des mythes les plus importants de la pop culture. Cette coïncidence troublante dont s'est emparé le monde du rock va regrouper toute une génération de musiciens qui a eu une influence considérable sur la musique.

D'autres artistes vont venir s'ajouter à cette liste comme Amy Winehouse, Denis Wielemans (batteur de Girls in Hawaii), Mia Zapata, Jean-Michel Basquiat... Un artiste en particulier va venir s'y greffer, bien que sa mort remonte à de nombreuses années. Robert Johnson, mort en 1938, sera considéré comme le premier de la liste. Grand guitariste de blues, il a notamment inspiré Jimi Hendrix et Bob Dylan entre autres.

 

Est-il vraiment sain de parler de « club » alors qu’il est question de morts ? Le fan a-t-il le droit de mystifier la mort de l’artiste ? Surtout lorsque celle-ci implique l’usage de stupéfiants, problématique majeure dans le monde de la musique ? 

 

Il existe un proverbe qui affirme que ce sont « toujours les meilleurs qui partent en premier ». Mais alors qu'en pensez-vous ? Les meilleurs partent-ils toujours en premier ?   

 

Ilona Lespinasse

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